L'arrivée de Raanor

Kithara avait à peine eut le temps de mener son cheval à l'écurie du camp que déjà un second arrivant se présentait à l'entrée du camp. Les yeux de la jeune femme brillèrent. Rares étaient les jours où ils accueillaient plusieurs membres à la fois!

Charos était déjà ressorti de la taverne qu'elle conclut devait être vide et elle le suivit vers le portail d'entrée de la palissade. À son arrivée, elle enleva lentement les gants de cuir qu'elle portait lorsqu'en selle pendant que l'adolescent prenait la parole en premier.

"Parler aux supérieurs avant de prendre une décision finale? Tu parles de leur décision ou de la tienne?" fit la femme avec un sourire espiègle avant de tendre la main. "Je suis Kithara. Un juge ne devrait guère tarder à se pointer le nez pour faire semblant qu'il ausculte ta demande avant de t'accepter!" termina-t-elle en riant.

Quant on parle du juge, on en voit la queue. Je suis peut-être le plus jeune des juges, mais juge tout de même ; et puis, c'est moi qui suis chargé de l'entraînement primaire des recrues !

J'arrivais donc, dans ma grande cape verte, qui me dissimulait à moitié parmis le paysage composé de chênes centenaires, de tilleuls, de bouleaux... Un sourire parcouru mes lèvres :"Encore une âme farouche, bien ! Elle est de celle qui ne déserte pas au premier vent"

"Salut à toi, Raanor, tu es le bienvenue parmis nous ! Cependant, quel sont tes motivations ? Vers quel futur te tourne-tu ???"

HRP : je t'avais envoyé un message IG, tu l'as reçu ???

Alors que Raanor finissait tout juste sa phrase, il vit un jeune homme, sûrement à peine plus jeune que lui, se diriger vers sa position. L'archer, qui s'appelait Charos, avait appremment une dent contre les Paladins, en vue du ton qu'il avait employé en employant ce mot. Le jeune guerrier voulut répondre mais le mouvement d'une chevelure cuivrée retint son attention.

Il se retourna pour voir arriver une ravissante jeune femme l'accoster. Elle était probablement son aînée de quelques années, ou peut être était-ce simplement cette assurance qui lui donnait un air plus âgé, en tout cas, Raanor grava automatiquement le visage de son premier contact avec une demoiselle de son âge au plus profond de sa mémoire.

Quand elle lui adressa la parole, Raanor rougit légèrement, et, plein de confusion, il atrappa la main de la nouvelle arrivante. Reprenant peu à peu son calme, il répondit sereinement aux deux arrivants.

- Je parle de la mienne et de la leur, commença-t-il, tandis qu'un homme en vert s'approchait.

Celui-ci lui demanda quelles étaient ses motivations, et Raanor continua donc pour les trois auditeurs.

- Je refuserais d'entrer si vous n'êtes que des barbares sans moral. Et peut être déciderez-vous de ne pas m'accépter, car je refuse de tuer tous les Paladins qui viennent à moi. D'après ce que m'a raconté ma tante, vous voulez... ou en tout cas, vous vouliez, à ses derniers souvenirs, tuer tous Paladins qui recontrent votre route. Je ne cherche pas l'effusion de sang. Certains Paladins ont bon coeur, et je ne veux tuer que ceux qui sont responsables du chaos. Mes motivations sont là...

Sur cette ultime phrase, il se retourna à demi et dévoila des marques de fouet à jamais incrustés sur son dos. Des marques indélébiles laissées par ses anciens "possesseurs".

- Mes motivations sont là, et dans la sépulture de ma mère.

"Du sang frais et vif se ramène a l'entrée du camp, les habituelles cérémonies de bienvenue du garde allait commencer,"

Nixo était perché dans l'épais feuillage des arbres au dessus de la porte du camp, dissimulé par ses épais vêtements sombres le couvrant de la tête au pied.

"Tiens voila du monde, du beau monde qui accueil ce nouveau Raanor. Écoutons un peu."

- Je refuserais d'entrer si vous n'êtes que des barbares sans moral. Et peut être déciderez-vous de ne pas m'accépter, car je refuse de tuer tous les Paladins qui viennent à moi. D'après ce que m'a raconté ma tante, vous voulez... ou en tout cas, vous vouliez, à ses derniers souvenirs, tuer tous Paladins qui rencontrent votre route. Je ne cherche pas l'effusion de sang. Certains Paladins ont bon cœur, et je ne veux tuer que ceux qui sont responsables du chaos.

"Si c'est pas mignon tout ça, un petit rebelle, nouveau et sans défense, qui veut tuer les méchants Palourdins qui ne s'appelle plus vraiment des Paladins du coup, parce qu'ils sont méchants. Cela nous fait des méchants pas Paladins parce qu'ils sont méchants. Tiens Charos s'est barré, a lire dans ses yeux il en a déjà marre. En plus un vrai Paladin ne peut pas être responsable du Chaos. Enfin, d'après eux."

Nixo trouvait se spectacle distrayant, caché dans ses feuilles, couché dans ses branches.

Quand il eut terminé sa déclaration, Raanor vit celui qui s'était présenté sous le nom de Charos perdre tout à coup son regard intéressé. Sans un mot, il se tourna vers la belle jeuen femme à la chevelure cuivrée qui avait retourné le ventre au nouveau venu, et lui proposa de l'aider à s'occuper de son cheval.

- Comme je le prédisais, tout le monde n'est pas d'accord avec moi. C'est vrai, railla-t-il, soudain presque méprisant envers tant de puérilité, que si un homme a pêché, il ets naturel que tout un peuple soit châtié !

Il s'approcha ensuite de l'archer pour parler d'un ton moins global, tout à coup.

- Et si un Rebelle tue le père d'un pauvre gosse, est-ce que tu seras d'accord avec lui quand il t'exécutera pour avoir commis le seul crime d'être dans le camp d'un seul et unique assassin ?

Eanil bien que défendant la cause des rebelles et leur peuple, passait peu de temps dans le camps, préférant arpenter les terres de tédéhessie chatiant les êtres aux âmes noires.
Il portait sa longe cape, ainsi que son chapeau.

Approchant de l'entrée du camp il aperçu un petit groupe de 4 personnes, en arrivant à une distance raisonnable ses yeux d'elfe n'eurent aucun mal a distinguer Kith', Charos, Nixo et un quatrième individu, qu'il ne connaissait pas.

Descendant de son sentier arboricole, il sauta a quelques mètres du groupe, marcha vers Kithara, jeta un regard quelque peu disuasif a l'inconnu, saluât les deux rebelles avant d'embrasser son aimée.

Puis s'adressant aux rebelles : "Une nouvelle recrue ?"

Après sa tirade, Raanor vit un elfe s'approcher du camp. Un Namida. Celui-ci lui jeta un regard prévenant et prit la belle jeune fille dans ses bras. Confus, Raanor rougit légèrement et baissa les yeux. Il avait sans doute remarqué ses coups d'oeil à l'adresse de la belle jeune femme.

- Une nouvelle recrue ? demanda l'Elfe aux autres.

- Apparament, commenta le juge, et elle me semble faites d'un bon bois... Mais il a une opinion intéressante...

Il continua alors sur une longue tirade à peine entrecoupée de quelques reprises de souffle, lui demandant s'il serait capable de tuer tous les Paladins qu'il recontrerait en guerre.

- Je ne serais pas un de vos exécuteurs. Je ne participerais pas à vos guerres ouvertes. Ma quête se déroulera en dehors, mais je pourrais toujours vous être utiles en tuant les dirigeants corrompu. A vous de choisir si vous m'accepter ou non.

Peu après que le jeune juge ait envoyé les missives, un homme d'âge mûr se présenta devant eux, et lui tint un discours tout autre que son collègue.

- Mais vous ne comprenez rien, décidément. Justement, je parle de ces Paladins qui sont tout à fait d'accord avec la liberté, ces Paladins qui ne voient pas seulement le mal, ces Paladins qui passeraient à côtés de nous sans rien dire d'autre qu'un "Bonjour", tout en sachant pertinemment que nous ne voulons pas nous soummettre. J'ai croisé, tout au plus, une dizaine de Paladins dans ma vie. Trois m'ont capturés pour me faire esclave.

> Un autre, tandis que je m'enfuyais pour rejoindre ma tante, s'est approché de moi. Quand je l'ai vu, j'ai sorti un couteau et j'ai essayé de le tuer, en insultant toute la race Paladine. Et malgré ça, malgré le fait qu'il avait un potentiel ennemi devant lui, il a sorti de quoi manger, a posé la nourriture et une épée courte devant moi, puis il est reparti avec un sourire compatissant. Par la suite, j'ai rencontré cinq Paladins. Deux ont attentés à ma vie, les trois autres les ont tués en voyant qu'ils m'attaquaient sans raison.

> Vous dites que les Paladins sont fondamentalement mauvais, mais il doit y avoir autant d'ordures que d'hommes justes. Je ne prendrais pas les armes contre tous les Paladins, seulement contre ceux qui attentent à ma vie, et à celle d'autrui. Tout comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas parce que pendant les guerres je serais absent que je ne ferais pas de dégâts parmi nos ennemis. Mais puisque vous refusez mon point de vue, je vous laisse, et si je reviens dans cette cité, ce ne sera que pour transaction, ou en tant que simple allié, si vous me laissez entrer.

Sur ces mots, Raanor commença à s'en aller sans un mot.

Aux derniers mots du jeune juge, Raanor s'arrêta. Il attendit quelques instants puis sortit une épée courte. "Faeredren". Il pourrait tuer un homme à qui il devait la vie sans y s'en rendre compte. D'un autre côté, il pourrait tuer Draen dans la mêlée.

- Je réfléchirais, lâcha-t-il tout en s'enfonçant dans la forêt.

D'ailleurs, il réfléchissait déjà. Il savait qu'il ne pouvait protéger tout le monde sans faire de sacrifice.

L'exaspération atteignit le barde qui commençais à en avoir marre, déjà, de discuter avec une idée préconçue ambulante. Lorsque le nouveau s'arrêta, suivant les paroles de Shyveno, le barde lança avec une désinvolture marquée :

-Soit, fais ce que tu veux, mais sa ne change apparament rien pour nous! Soit tu te battera seul pour ta petite vengeance, soit tu l'aura comme combustible sur la flamme de la fierté rebelle! Comprend donc, que pour nous, il n'y a pas de différence si tu décide qui tu veux tenter de tuer. Pour toi, la différence sera que soit tu aura seulement ta lame pour faire face aux imposteurs, soit tu aura une armée pour t'aider.

Je peux te nommer des dizaines de noms de paladins avec et contre qui je me suis battu. Certains sont dignes de respect, plusieurs non, mais d'aucun d'entre eux ne veulent le bien aux peuples qu'ils ont nommés mauvais. Ça, c'est nous j'te rappelle. Et tant qu'à y être, rapelle toi aussi que cette lande n'est pas divisé par seulement les humains. Les purifiers sont encore plus salopards. Les elfes sont de vrais emmerdeurs de première! Ils aiment le gibier aux nouveaux bleus. (Puis se retournant vers Eanil en souriant) Toi t'est pas un emmerdeur, t'est un rebs. Fais toi à l'idée! (Puis, de retour face au nouveau) Et après ya quoi... ah ouais, tout les nains. Tu crois qu'ils vont tous t'épargner de leur bon coeur? Ou tu crois vraiment pouvoir tous les buter sans aide? Écoute la voix que tu veux, celle de ton esprit apparament fermé à la réalité des choses, ou bien écoute les vétérans qui savent ce qu'est vraiment notre monde.

Le barde se retourna lui aussi, en sens inverse. Il visa directement la tente des assoifés. Il laça haut et fort, en s'éloignant :

-Cette discussion est close alors dégagez et fermez la, où ouvrez la et foutez-y une bière dedans! Sa va pour toi aussi le petit, tu verra peut-être ce qu'est notre chez nous une seule fois avant de courrir seul à ta perte!